Kenya : Parc national et forêt naturelle du mont Kenya

Deuxième plus haut sommet d’Afrique après le Kilimandjaro et point culminant du pays, le mont Kenya est tout sauf ordinaire.

Atteignant 5 199 mètres à son pic, le mont Kenya aura traversé les époques avec grâce. Il fut inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1997 pour ses splendides attributs.

Né il y a 3 millions d’années, le mont Kenya est un volcan rouge éteint, qui fut couvert par une calotte glacière pendant des milliers d’années. Aujourd’hui, douze glaciers subsistent encore, mais sont en régression très rapide. Le mont compte, de plus, plusieurs contextes naturels forts différents les uns des autres : mont, forêts, glaciers et monticules de glace.

Découvert en 1849 par les Européens, son existence n’est pourtant confirmée qu’en 1883. Dès 1887, on entama son exploration et douze ans plus tard, en 1899, Halford John Mackinder, un géographe britannique, est le premier à atteindre son sommet, établissant ainsi sa véritable hauteur.

Aujourd’hui, le mont est organisé et parsemé de sites permettant son exploration. Il est aussi la source d’eau principale de la région, alimentant en eau une population de 7 millions de personnes.

Afin de préserver cet espace, sa beauté remarquable, ces sources d’eau vitales pour les hommes et la faune, le site est classé parc national. D’une superficie de 715 kilomètres carrés, le parc est encerclé par une réserve nationale d’une taille approximative de 2095 kilomètres carrés.

Cette dernière abrite une grande variété d’espèces animales et végétales. Lors d’une excursion en forêt, il n’est pas rare d’apercevoir des babouins, des buffles, des rhinocéros, des éléphants, des léopards, des hyènes, et même à une certaine altitude, des zèbres. Il faut donc être accompagné d’un guide d’expérience et être renseigné. Il en est de même pour les excursions sur le mont.

Jadis gravement menacé par l’activité humaine (déboisement massif, braconnage, empiètement, etc.) et par l’importante croissance démographique de la région, des mesures de conservation furent entreprises par le Programme des Nations Unies pour le développement ainsi que par le Fonds pour l’environnement mondial au mont Kenya et en périphérie. En effet, c’est par vue aérienne qu’on peut apercevoir la régénération globale des écosystèmes environnants. Des programmes de sensibilisation massive ont eux aussi permis de réussir ce tour de force, en sollicitant la conscientisation des habitants. La région est aujourd’hui sur une voie très positive